Nous vous invitons premièrement à consulter cet article :
lienLe Prophete salla Allahou 3alayhi wa salam a dit :
" Toute chose
sérieuse qui ne commence pas par " Au nom d’Allah " est privée de bien
".
[Hadith que Suyûtî a attribué à Ar-Rahâwî dans El Djâmi' As-Saghîr
4/147, et Al Khatîb l'a rapporté dans El Djâmi' 2/69. Et le hadith a été rapporté selon plusieurs voies et selon différentes versions. Authentifier par An-Nawawi]Sachant que le fait de dire "Au nom d'Allah" avant de commencer quoi que ce soit implique deux points :
le premier : rechercher la bénédiction d'Allah en commençant par Son nom
le second : exprimer que c'est la seule raison qui motive l'acte
Que penser alors de celui qui joint implicitement ou explicitement son acte à la formule "Au nom du taghout" ?
Il est évident pour quiconque sait distinguer l'islâm de la mécréance que les paroles ""au nom de la loi" (en visant la loi du taghout) ou bien "au nom de la république francaise et démocrate" ou toute autre paroles semblable, sont des paroles de kufr.
Et bien entendu le fait de rester en présence d'une personne qui se rend coupable de kufr, par la parole ou encore par l'acte, sans le dénoncer / s'en désavouer est de la mécréance
Allah a dit :
« Dans le Livre, il vous a déjà révélé ceci : lorsque vous entendez qu’on renie les versets (le Coran) d’Allah et qu’on s’en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu’à ce qu’ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous, dans l'Enfer » (sourate 4 verset 140)tr.ap
Dans le tafsir d’at-Tabari, il est dit:« dans la même perspective, la plupart de ceux qui nous ont précédés considèrent que ce verset constitue une interdiction de rester témoin d’une chose fausse et de rester en présence des gens la disant, tant qu’ils en parlent»
At-Tabari rahimahu Allah dit : « on remarquera que ces propos élargissent la portée des termes "ayat d’Allah" (litt) "signes d’Allah", termes traduits précédemment par " versets d’Allah. Compris ainsi , ce verset laisse donc entendre qu'il ne convient pas au croyant de rester en présence de tout ce qui constitue, d’une façon ou d’une autre , une négation , un rejet, une parodie, ou une ridiculisation de la réalité, quelle que soit par ailleurs la nature de la chose réelle, niée ou rejetée (sous le rapport ou sa réalité même est niée et rejetée), parodiée ou ridiculisée, car toute chose réelle est dans son ordre un signe au sujet de Celui qui Seule est. »
Hicham ibn ‘Urwa rapporte que ‘Umar Ibn Abdal ‘Aziz [le huitième calife Omeyyade] fit arrêter un groupe de gens qui était en train de s’adonner à la boisson, et les mis à la bastonnade. Or parmi eux, il y avait un jeûneur qui, par conséquent, n’avait rien consommé.
Comme on faisait remarquer la chose à ‘Umar celui-ci répondit en récitant ce verset :
« ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu'ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux ». Le Calife, qu’Allah lui fasse miséricorde, a donc considéré le jeûneur comme un buveur, par le simple fait de sa présence parmi ceux-ci. Qu’en est-il alors de rester avec des personnes qui commettent du shirk qui est pire que le meurtre ? Et d’y participer
?
Wa Allahou a3lem